Marakinson
Continuer d’aller de l’avant, malgès la maladie
Quand l’annonce d’une maladie grave vous tombe dessus, vous avez dans un premier temps, l’impression que votre monde s’écroule. Il faut du temps pour se rendre compte, qu’il est encore possible de faire, de vivre, de bouger.
Avant l’annonce du verdict « Maladie de Parkinson » ! Je fessais déjà du Nordic Walking, alors j’ai décidé de continuer et de m’aligner sur une grosse course. Ce que j’ai réalisé en 2015 en m’alignant sur Sierre-Zinal.
Qui je suis
Je me prénomme Nathalie et j’ai 58 ans. Je suis mariée depuis 33 ans à Jean-Marc et nous avons deux garçons, Jonathan 29 ans, qui vient de se marier avec une charmante demoiselle, Camille et Fabien 27 ans.
Je suis née au sein d’une famille de 5 enfants, dont je suis la deuxième. J’ai bénéficié d’une enfance heureuse entre Perly-Certoux et Vernier.
N’étant pas trop scolaire, je me suis lancée dans diverses professions et je me retourne aujourd’hui avec trois diplômes en poche, horticultrice, assistante dentaire et secrétaire. Je suis surtout une autodidacte, ce qui fait que je me sens aussi à l’aise dans divers domaines, comme l’informatique, la cuisine, la photographie, l’humanitaire, les voyages, la théologie et le sport !
Résumer ma vie par quelques mots, serai réduire à néant tant de choses que j’ai pu faire et apprécier. Notre parcours de vie, je dis nous, car j’ai passé plus d’années mariées que seule !
– nous a emmené dans divers pays, comme la Bolivie, pour un travail en église, après avoir fait trois ans de formation biblique.
– au Sénégal pour un travail séculier et dans une 15ène d’autres pays pour notre ONG.
– dans la direction du Genève rink-hockey club, où j’ai avec les déférentes équipes gagné plus de 20 titres de champion Suisse
– dans le Nordic Walking où, j’ai participé à plus de 70 courses, avec comme point de mire, un Sierre-Zinal et 8 x Morat-Fribourg.
– dans des groupes, comme, Mères en prières, les Bergères, les messagères, tu es précieuse.
Mais il y a 12 ans, on diagnostiquait chez moi la maladie de Parkinson. Alors, presque tout a changé!
Dans un premier temps, mon avenir s’est écroulé, après une période difficile, j’ai décidé de relever la tête et de me battre, car il y a encore trop de belles choses à faire.
Ma vie a pris une autre direction, une autre orientation, certaines choses, j’ai dû les laisser, mais je veux me souvenir que Dieu sait mieux que moi ce qu’il me faut, même si je ne comprends pas toujours ce qui m’arrive. Je ne suis pas sur cette terre par hasard. En me jetant dans l’existence Dieu savait ce qu’il faisait. (Repris de Jean-Paul Simard, Que faire quand la souffrance et la maladie frappent à notre porte, Anne Signer, 2008)